Je te le dis tout de suite Tagada: ce sont (encore) des petites histoires de fille. Ca c'est fait.
Aujourd'hui je suis allée chez le coiffeur. Première visite depuis août dernier, et pas chez ma mémère de quartier, non, dans un salon pseudo-branchouille avec néons, musique et coiffeuses aux couleurs de cheveux et aux coupes improbables, mais qui au moins savent faire autre chose que des mises en plis avec bigoudis. Bon j'ai failli me barrer au moins dix fois à cause de Ca qui me torturait mais j'ai tenu bon (une petite victoire) et le résultat ne me déplaît pas, ce qui est déjà bien. Juste une simple coupe, pas de couleur ni de mèches. Mais alors, on doit leur apprendre pendant leur formation qu'il ne faut surtout pas laisser le client tranquille à ces filles maintenant, parce que qu'est-ce qu'elles jactent! Ca n'arrête pas. Et du lourd, je vous le dis. Il y a quelques temps j'avais accompagné mes nanas. La coiffeuse qui s'occupait d'elles parlait-et-parlait-et-parlait, jusqu'au moment où elle m'a demandé si les jeux vidéos existaient quand j'avais 25 ans (ce qui devait être son âge). J'ai ri jaune et lui ai dit que j'étais pas un dinosaure quand même mais j'ai bien vu qu'elle faisait pas le rapport: jeu vidéo/dinosaure...non, ça connectait pas dans sa p'tite tête. Et pour info oui, ça existait. J'ai des souvenirs de soirées où l'Homme et ses potes jouaient à la PS à n'en plus finir.
Aujourd'hui c'était une autre, qui, elle, ne connaissait pas les limites à ne pas dépasser en matière de privacy (ça "parle" mieux en anglais qu'en français). Quand elle a su que Fille cadette faisait du foot elle m'a dit que c'était génial mais que faut faire gaffe parce que les gens sont tellement cons qu'ils vont la prendre pour une petite lesbienne. Elle son chéri (Michaël) fait du rugby, et il a été blessé plusieurs fois holàlà, mais le pire c'était à la clavicule parce qu'elle pouvait plus dormir sur son épaule et puis pour le "vous voyez", c'était pas pratique. Et d'ailleurs elle aussi a fait partie d'une équipe de rugby féminin, et desfois elles jouaient contre des gars qui leur attrapaient les nichons, holàlà (encore). Mais là elle a arrêté parce qu'elle essaie de faire un enfant (holàlà!)
Moi qui aime me plonger dans un bouquin ou un magazine et ne surtout pas papoter chez le coiffeur j'ai été servie.
A la demande générale de Tagada, ma tronche after-coupe. Rien de bien renversant: un carré dégradé avec mèche de MODASSE!
J'ai lu un autre livre de Marian Keyes, toujours trouvé au rayon chick-lit et dont le titre et la couverture feraient avaler son Tampax à la première féministe venue. "Réponds, si tu m'entends" est pourtant un plutôt bon bouquin.
Oubliez tout de suite le titre et la couverture.
Bien sûr l'héroïne est un peu foldingue, et elle a un boulot bling-bling dans le milieu des cosmétiques, mais:
a) Il y a beaucoup d'humour et plein de gros mots (ouais!)
b) Le fond est bien moins superficiel qu'il n'y paraît. Le deuil et le déni sont traités de façon subtile et très émouvante.
Dans "Un Homme Trop Charmant" il était question toujours sous des dehors légers de violence conjugale, et pour avoir hélas vécu cet enfer (La terrible vérité) en tant que témoin pendant mon enfance et mon adolescence, je peux vous assurer que c'était bien vu.
Enfin je demande votre concours à tou(te)s pour m'aider à retrouver un livre lu en classe de 3ème (au temps des dinosaures donc), dont j'ai oublié le titre et l'auteur. Non, ça va pas être simple. Je me souviens en revanche parfaitement de l'histoire: une fille au corps parfait mais au visage extrêmement disgrâcieux et la façon dont elle et les autres doivent gérer ce "paradoxe". Ca paraît futile comme ça, et je ne dis pas que c'était un excellent livre, juste qu'il m'a marquée et que j'aimerais le relire. Cette histoire de butterface nous avait tous touchés dans la classe. Vous connaissez la butterface? Encore un coup des Angliches. Des mecs commentent les allées et venues d'une nana dans un lieu public: " great ass, great legs, great hair, great boobs...but her face!!!" D'où par extension le diminutif de butterface donné à toute fille bien roulée mais dotée d'une sale gueule. C'est méchant mais j'adore!
Bien, revenons à notre butterface. Je vous le dis tout de go, il ne s'agit pas de "La Disgrâce" de Nicole Avril. Je l'ai cru, je l'ai lu, mais c'était pas ça. C'était pas bien d'ailleurs. Le seul autre indice que je puisse donner c'est que ça commence par un accident et une opération chirurgicale de ladite fille, qui a allez savoir pourquoi un champ (opératoire) sur la gueule. Le chirurgien, découvrant son corps nu dans toute sa splendeur, est tout émoustillé jusqu'à ce qu'il retire le champ et voie que sa supposée déesse est un Sim au féminin.
Allez les droughies, on fait les bookworms et on me dégotte ça, please!
Je compte sur vous!
