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5 février 2015 4 05 /02 /février /2015 22:36

L’Homme m’a fait l'autre soir une révélation ébouriffante, tout en engouffrant une feuille de laitue :

-  « U ché, laion i é étraché à aïwa ? »

- « Hein, kessessé?»

Il déglutit puis reprend:

- «  L'avion qui s'est écrasé à Taïwan. Eh ben, j’en ai rêvé la nuit dernière. J’ai vu cette image d’un avion penché sur l’aile sur le point de se crasher. Et en regardant les infos ce matin j’ai flippé ».

Entrevoyant  immédiatement des débouchés intéressants, je m’assure avant tout de la discrétion absolue de mon époux :

     - « Tu en as parlé à quelqu’un d’autre ? »

     - « Non, pourquoi ? »

     - « Parce que sinon je devrai te tuer » (j'ai toujours eu envie de prononcer cette phrase).

Je lui explique alors qu’à mon avis, soit son rêve était prémonitoire, soit, plus probablement, il a, par la force de ses pensées inconscientes, provoqué le drame. BAM. Et là, on tient un truc.


Télékinésie, « Carrie Au Bal du Diable », ça vous dit quelque chose ?


Curieusement l’Homme n’a pas l’air enchanté de l’étendue des pouvoirs qui s’offrent à lui.

Avant d’appeler Saul à Langley, et Clarice Starling à Quantico (oh ça va hein, moi aussi je regarde des séries) je décide de faire quelques tests complémentaires, non sans lui avoir au préalable braqué une torche dans les yeux :

     - "Qui a tué Kennedy?" (haha, on va voir si tu fais toujours le malin (le Malin?)

     - "Euh, Garcimore?" (mais il est CON hein).

Je tente alors le tout pour le tout:

     -  « Un balayage caramel, tu penses que ça m’ira ? »

     -  « Ben je sais pas » répond-il platement (come on, this man is useless).

     -  « Mais focus un peu, merde, c’est important ! explosé-je en agrippant le col de sa chemise et en le secouant comme un prunier. «  Dis-moi un truc que personne ne sait putain! ».

     -  « Kate Middleton est enceinte ».

AH BEN BONJOUR LE SCOOP. De mieux en mieux. Quel boulet. Puis il poursuit « c’est une fille ».

 L'espoir renaît « Ah oui ? »

     - « Et ils vont l’appeler Regine ».

Je sais pas pourquoi, ça me paraît peu probable. Et j’envisage d’employer des méthodes d’interrogatoire plus poussées (la baignoire est déjà pleine) quand une ampoule s’allume dans ma tête.

Regina en latin c’est reine (comme la pizza, oui). Et cette gamine, si c’en est bien une, sera peut-être reine un jour.

D’autre part, dans « l’Exorciste », le prénom de la gamine, Regan, a été traduit en français par Régine.


L’Homme serait-il possédé ?


J’avoue que je suis inquiète. J’ai arrêté les interrogatoires et je guette les manifestations du démon. Pour l’instant l’enveloppe corporelle de mon mari dort devant un reportage sur Hitler. Mais « Hitler, c’était le Diable » vient de dire le commentateur. (Et sur ce point on ne peut pas vraiment le contredire). Oh wait, ça se confirme !

Bon ben j’éteins la télé et s’il se réveille en m’ordonnant d’aller sucer des b**** en Enfer j’appelle le pape. Au minimum.


On n’est jamais trop prudent.


 

Je vous tiens au courant mes buveurs d'eau bénite adorés!

 

 

 

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19 janvier 2015 1 19 /01 /janvier /2015 19:28

Je ne suis pas très satisfaite de ce que j’ai écrit hier.

 

 Il faut dire que :

le sujet est vaste, et b) je suis loin d’être spécialiste.

 Je parle pour moi, c’est tout.

 

Donc, je ne voulais absolument pas dire ni même insinuer que les gars de Charlie « méritaient » ce qui leur est arrivé. Certainement pas. Jamais. Que ce soit bien clair.

 

J’ai beaucoup pensé à Charb, après. Sa déclaration « un peu pompeuse » je cite (et oui, en effet ça l’était à mon avis), comme quoi il préférait mourir debout que vivre à genoux. Ben voilà, c’est fait. Il est mort.  Peut-être même pas debout, et à seulement 47 ans. Il disait n’avoir ni femme, ni famille, ni enfants, et pourtant ses proches le pleurent. Sans doute eux auraient-ils préféré qu’il reste un peu plus longtemps, même à genoux. Et lui ?

J’ai lu tout et n’importe quoi, mais des gens qui le côtoyaient quotidiennement  ont témoigné  que récemment il « avait peur », et « cherchait à s’armer ». Il avait un garde du corps, et le journal avait déjà subi plusieurs très sévères mises en garde. Wolinski lui-même a concédé il y a quelques années qu’il faudrait peut-être se calmer un peu. Lui préférait sans doute vivre que mourir, même à genoux.

  Bien sûr « Charlie Hebdo » dénonce des abus, des aberrations, et c’est nécessaire. Mais au point de mettre la vie de plusieurs personnes en jeu ?

En 2012, pour l’association « Clowns Sans frontières », la bande avait dessiné sur le thème du nez rouge. Cabu, Wolinski et Tignous ont tracé des variations autour…du clown. Charb, lui, a transformé le nez rouge d’un « barbu » en bombe dont un quidam allumait la mèche. Peut-être était-il un poil obnubilé (NON, je ne pense pas un instant islamophobe). Mais il est clair que c’était là son cheval de bataille. Or, se sachant menacé, il aurait pu lever un peu la main, non ?

 

Enfin voilà, ils sont morts. Ils sont devenus des héros. Personnellement je n’ai pas de héros. J’ai beau avoir une estime de moi proche du zéro, je considère que personne ne m’est supérieur. On a tous deux bras, deux jambes, on va tous aux toilettes. (Problème avec l’autorité, c’est sûr).

 

Les héros, c’est dans les films et les BD.

 

Nelson Mandela est le seul pour moi qui pourrait s’approcher de ça. Et il est mort vieux, et de sa belle mort.

 

Enfin, la religion. Bon. Que des gens croient en un être supérieur qui aurait crée le monde puis édicté des lois à suivre à la lettre pour accéder au paradis, à une vie meilleure, je le respecte.

Ca signifierait que la vie qu’on vit n’est qu’un brouillon des merveilles qui nous attendent après. Or, personne, que je sache, n’est revenu de cet après pour nous en parler.

Je pense que je suis agnostique. Je ne sais pas.

 

J'ai été très troublée qu'une de mes cousines, élevée par des parents cocos qui bouffaient du curé à tous les repas, devenue elle-même syndicaliste militante, se dise tout récemment musulmane. Elle a certes épousé un Kabyle lui-même musulman, mais en dix ans elle n'avait même jamais songé à se convertir. Pas de religion pour elle, point barre. On en a parlé l'été dernier et l'idée ne l'effleurait pas un instant. Et puis la semaine dernière comme ça, elle me sort que ça y est , elle est convertie. Je n'y connais rien, et je pensais que ça prenait du temps, qu'il fallait connaître le Coran et se plier à certains rites. Mais elle dit que non, que l'Islam c'est très simple, on dit une phrase et hop, on est musulman(e).

J'ai du mal à comprendre ce genre de revirement, et ce quelle que soit la religion concernée.

 

Pour ma part je suis assez d’accord avec la théorie développée dans « Contact »,  avec Jodie Foster et Matthew McConaughey, où s’affrontent une scientifique et un pasteur. Le leitmotiv, c’est le principe de parcimonie, dit «du « Rasoir D’Occam »: « toutes choses étant égales, la solution la plus simple est toujours la meilleure ».

Je ne connais que la Bible, et encore très mal. Mais qu’est-ce qui est le plus vraisemblable ?

Que Dieu ait crée Adam à son image à partir d’une boule d’argile, puis Eve à partir d’une côte (?) du mec, les ai coincés dans le Jardin d’Eden avec une pomme et un serpent et roule ma poule, ou :

La théorie de l’évolution de Darwin ?

 

Alors toutes ces croisades, ces guerres, ces massacres, cette barbarie, toutes ces croyances aveugles, de la part de personnes souvent intelligentes par ailleurs, comment ça se fait ? (Ma naïveté est insondable, je le reconnais).

 

J’ai toujours en tête la chronique du dernier King, « Revival ». Il y est question de l' "afterlife », justement, et d’un révérend dont la foi, sérieusement mise à mal, le conduit à flirter dangereusement avec cet inconnu qui nous attend tous.

Pour conclure donc, cette citation issue du livre :

« Here it is! What all your crusades and murders in the name of God were for! Here it is. How do you like it?

 

 

Bientôt la chronique complète du bouquin.

 

On se reparle vite !

 

 

 

 

 

 

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19 janvier 2015 1 19 /01 /janvier /2015 00:47

Les « évènements » récents.

 J’aurais aimé trouver les mots pour dire que c’était l’horreur tout ça. Les morts, tous les morts. Les  raisons pour lesquelles je ne me sentais pas légitimement Charlie, si je voulais être cohérente, n’ayant jamais ni acheté ni lu le journal. Ce qui ne m’empêche pas de réaliser que s’attaquer à la liberté d’expression c’est grave. Une copine (du moins je le croyais) m’a dit sur FB qu’elle me pensait « suffisamment intelligente » pour comprendre ça. Oui, je le suis. Plus qu’elle, même, je pense.

 

Mais cette liberté d’expression est si floue et ténue, même dans son cadre légal. Les frontières sont minces. «  La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres » a dit John Stuart Mill (je crois). Tout le monde connaît cette phrase mais qui sait réellement l’appliquer ?

 

 Et les flics, les clients de l’épicerie casher, j’ai autant mal pour eux que pour Charb, Cabu, Wolinski et les autres.

Charb, honnêtement, j’aimerais savoir combien de personnes le connaissaient avant le drame. Le voilà devenu un héros. Et tous ces exemplaires du « Charlie des survivants » vendus, ça me met mal à l’aise. Alors je sais que je passe pour une aigrie, une « rageuse », et je le suis sans doute, mais au moins je ne suis pas surprise que le bel élan national de solidarité et d’émotion de dimanche dernier n’ait pas duré très longtemps. C’est triste mais c’est comme ça.

 

Pourtant je fais volontiers mienne la phrase de Jean-Louis Aubert « je te laisse le cynisme, moi je n’ai plus envie ». J’essaie d’être bienveillante, je laisse au maximum aux gens le bénéfice du doute, mais je n’y arrive pas toujours. Je sais que la majorité de ceux qui ont été submergés par l’émotion, qui sont allés marcher, étaient sincères.

 

Moi j’avais peur de perdre le contrôle des évènements.

J’ai un gros problème avec ça, le contrôle, la crainte de la manipulation, le lâcher-prise. Je fuis comme la peste les mouvements de foule, les groupes, les partis. Souvent en groupe on devient con.

Pour prendre un exemple ultra-superficiel mais symbolique, bien que très (!) fan de Sting je n’ai jamais voulu m’inscrire à son fan-club. Ca me gave tout ça.

 

Et puis je crains aussi beaucoup pour tous les arabes de France, musulmans ou non. On n’est pas chez les Bisounours, hein. Des amalgames, il y en aura forcément.

 

 

Voilà. Au départ ce devait être un post sur le dernier livre de Stephen King. Il est très bien, et par bien des aspects il  à voir avec la religion.

 

Cette religion, toutes les religions, qui sont (no shit, Sherlock !) au cœur du problème.

 

Finalement la book-review ce sera pour une prochaine fois.

 

Soyez sympas les uns envers les autres. Et surtout pas trop durs avec vous-mêmes.

 

A très bientôt mes noix de coco !

 

 

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23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 23:20

Un rapide coucou festif à vous mes chères ouailles farcies, pour le traditionnel blog-tour de fin d’année.

 

Je commence toujours ma tournée par mon Odile préférée, qui connaît hélas comme moi  des temps difficiles mais pour qui tout s’arrangera dès 2015, c'est certain. Odile est drôle, intelligente, cultivée, et c’est en plus mon mentor littéraire.

 

Ensuite je vais voir Nine, où qu’elle se trouve. 2014 fut l’année (sabbatique) de son coup de foudre/épiphanie pour la Polynésie, et chez elle vous trouverez des mers en camaïeux de bleus, des couchers de soleil mieux qu’en carte postale, et pléthore d’anecdotes vécues insolites et instructives.Et puis Miss Ninon est en quelque sorte devenue une vraie "amie WiFi", et j'espère qu'on gardera le contact.

 

Puis je refais le tour du globe pour retrouver Stéphanie à Vancouver et ailleurs (attendu qu’elle voyage beaucoup, la bougresse). Stéphanie est à la fois girly-sporty et posh. Les Spice Girls à elle seule, quoi. Et en plus maintenant c’est une vraie canadienne.

 

Je poursuis avec Muriel et sa vie en presque rose, ses vidéos trop rigolotes et son savoir encyclopédique et britannique (haha).

 

Ensuite viens l’heure de la consultation avec le seul gars de ma liste (ce que je déplore) Baptiste, qui, alors voilà, nous conte ses aventures de jeune médecin réconcilié avec ses patients. C’est émouvant, drôle et humain.

 

Enfin je termine par une belle qui parle, Violette et son blog de mode-voyage-bons plans. Si je ne suis pas toujours d’accord avec ses partis pris fashion, j’aime beaucoup son style léger et drôle et ses magnifiques photos.

 

Voilà les gars, on y est. Je vous aime tou(te)s, vous souhaite de très très bonnes fêtes et vous retrouve l’année prochaine. D'ici là, j'espère que vous mettrez tous le petit Jésus dans la crèche.

 

 

Bisous au chocolat XXX

 

 

 

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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 02:21

Ce matin, 6h45, tête dans le Skywalker. Fille Aînée, levée aux aurores, vient me demander mon avis sur sa tenue du jour : mini-jupe noire, (fausses) Ugg basses noires, grand sweat molletonné gris. Entre la jupe et les bottes, deux jambes fuselées caramel. Au-dessus du sweat, son doux visage de biche est encadré par de longues mèches miel (Je suis en plein trip métaphores culinaires).

Putain (me dis-je in petto), elle est canon la petite garce.

 

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Isn't she lovely?


J’ai une vision de Jennifer Beals dans la scène culte de Flashdance, habillée presque pareil. La mode, ca s’en va et ça revient. Tiens, Odile, Jennifer Beals, encore une qui est mieux (si possible) maintenant qu’à l’époque.

 

images-copie-1.jpeg

Je crois que la jupe (en cuir) est dans sa main.

 

images--1-.jpeg

Encore mieux, non?


Galvanisée par cette vision enchanteresse et fière parce que c’est moi qui l’ai faite,  je décide d’étrenner mon mini-cardigan corail acheté en juillet. Comme j’ai repris du poids (des nichons, quoi) je devrais le remplir joliment, pensé-je. J’enfile un jean et me soumets au verdict du miroir. HORREUR. Entre le jean et le cardigan, un vieux bourrelet de pâte à pizza blafarde tremblote. Au-dessus, ma gueule du matin, chiffonnée, ridulée, sous un rideau de cheveux filassous et emmêlés. 

 Je suis moche à arrêter les pendules. A effrayer les animaux domestiques. A me prendre des cailloux dans la rue.

 

Bordel, comment font les jeunes pour…être si jeunes ?

 

SAM_6878.JPG

 Mon petit bouchon...Ca pousse si vite! (Et l'Homme et moi, les gueules!)


Cette gamine. Elle a 17 ans et demi, elle est splendide (oui je sais que même la guenon trouve que son petit est le plus beau du monde_ mais bon, ça reste un singe) et elle sollicite mon avis sur son look. Je ne peux m’empêcher d’être flattée. Et de me demander si elle me filme en cachette avec son smartphone pour rigoler de moi par la suite avec ses potes.

 

A une époque, j’ai pris plaisir à lui enseigner les bases du maquillage. Deux minutes plus tard me sembla-t-il (ce passé simple, bon sang !) elle me faisait un tuto sur les secrets de l’application du fond de teint et la pose du mascara. Aujourd’hui c’est moi qui vais la voir quand je veux un makeup un peu sophistiqué. Il faut dire que ma trousse se résume à une crème de jour, un anticernes, une poudre, un eye-liner et un gloss qu’elle m’a donné. Et je fais pareil tous les jours (je ne suis pas très aventurière de la palette). Elle a une quantité de produits hallucinante et surtout elle sait parfaitement les utiliser.

C’est une vraie fifille, elle aime les fringues et tout ce qui va avec, et prendre soin d’elle. Et, je l’ai dit, elle est belle.

Mais pas que.

 

C’est quelqu’un de bien, Fille aînée. On a eu des débuts difficiles, elle et moi, j’ai beaucoup culpabilisé et craint un moment que nos rapports futurs en pâtissent. Surtout là, en pleine adolescence. Surtout alors que j’étais ultra-fusionnelle avec sa sœur. Mais c’était compter sans son cœur XXL et son supplément d’âme.

 

Il y a une douzaine d’années j’ai accompagné une copine chez une voyante. J’étais là en spectatrice, mais à la fin de la séance la dame (une petite mamie) m’a dit qu’elle avait eu un flash concernant du feu à mon sujet, et qu’elle préférait me le dire. Deux mois plus tard la maison de mes parents brûlait jusqu’aux fondations, ce qui m’incita (re-passé simple, bim !!!) à accorder du crédit à l’autre chose qu’elle m’a dite. « Vous avez une fille, et c’est quelqu’un d’exceptionnel, vraiment à part. Elle vous sera très précieuse ». A l’époque Fille Aînée avait 4 ans, et j’étais à fond dans mon gagatisme pour Fille Cadette, donc je n’y ai pas prêté plus attention que ça. Mais c’est vrai. Si j’osais citer cette quiche de Marion Cotillard (!), je dirais  que c’est une belle personne.

 

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Ma bichette!


Déjà, elle est gentille et douce, affectueuse et très câline, ce qui à son âge n’est peut-être pas si courant que ça. Par exemple elle nous tient par la main ou le bras son père et/ou moi en public. Moi à 17 ans si je devais absolument sortir avec mes parents je marchais 10 mètres derrière. Elle a besoin de son bisou du matin et de celui du soir. Quand elle dort chez un(e) pote elle envoie toujours un SMS au moment où elle se couche, pour dire bonne nuit. Elle adore les papouilles et les petits massages de môman (moi aussi mais chut). Elle comprend sa petite sœur mieux que nous souvent, et sait parfaitement « la gérer ». D’ailleurs Cadette lui fait une confiance et lui voue une admiration absolues. Bon, on n’est pas chez les Bisounours et elles se traitent de pute et de salope régulièrement, mais globalement elles ont  super une relation, en partie grâce à la patience et à la compréhension de Fille Aînée.

 

Ces immenses qualités me sont apparues clairement il y a quelques mois, alors que j’étais au fond du trou. Personne ne trouvait les mots pour me remonter, personne ne comprenait. Sauf elle. Sans que je lui demande rien elle a su quoi dire ou quoi faire. Je me sentais coupable parce que ce n’était pas son rôle, et quand je le lui disais elle répondait que c’était elle qui voulait me parler, que personne ne la forçait, que c’était OK.

Elle seule m’a dit que c’était pas si grave que je sois mal, qu’elle et sa sœur m’aimaient très fort et pouvaient se débrouiller un peu sans moi si j’avais besoin de souffler. Que l’Homme réagissait mal parce qu’il avait peur et manifestait son désarroi par de la colère. Que peut-être j’allais encore « descendre » mais qu’après je remonterais, c’était évident.  Que oui j’avais beaucoup maigri et que j’étais faible, ce qui aggravait mes symptômes, donc mon angoisse, donc ma déprime. Que personne ne m’en voulait (pas sûr que ce soit vrai mais j’avais besoin de l’entendre) et que je pouvais pleurer dans ses bras, ce que j’ai fait à de nombreuses reprises. Jamais elle n’a prononcé les phrases toutes faites qui ne servent à rien : « secoue-toi », « fais des efforts », « tu réagis en égoïste » etc.

Et ça, ça n’avait pas de prix.

 

Elle me disait que j’étais belle (!!!), que j’étais et serais toujours la meilleure maman du monde.

Elle m’a fait tellement de bien. Elle était si sage, si bienveillante, si aimante. J’ai repensé aux mots de la voyante et j’ai su qu’elle avait eu ô combien raison.

 

Voilà, c’est ma fille. Une sacrée nana. Je lui ai dit bien sûr à quel point j’appréciais qui elle était, comme j’étais fière.

 

Et je sais qu’elle ne lira pas ceci mais je l’écris quand même : je t’aime ma puce, plus que les mots ne peuvent l’exprimer. Tâche de rester celle que tu es.

 

Et je péterai la gueule à celui ou celle qui te fera souffrir  J

 

 

 

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25 août 2014 1 25 /08 /août /2014 23:04

En fin d’après-midi mon père a ramené ma nièce chez elle, comme il le fait environ deux fois par semaine, quand elle passe la journée chez papi et mamie. A une intersection un motard les a percutés, il a fait un vol plané au-dessus de la voiture. Il a au moins un  bras et le bassin fracturés, on en  saura plus demain. Anna a eu très peur, mon père est choqué et inquiet pour le blessé, la voiture bousillée. Toute notre petite famille a été secouée.

 

Avant de rentrer chez moi je passe en vitesse à la pharmacie. Tiens, Isabelle (ma préférée) n’est pas là. Non.

Ce matin elle a dû embrasser son mari, lui souhaiter une bonne journée et lui dire « à ce soir ». Et puis elle a emmené son petit garçon chez ses grands-parents, ou l’a confié à une nounou. En milieu de matinée des policiers sont venus sur son lieu de travail. Ils lui ont dit qu’elle allait devoir être courageuse. Elle n’a pas bien réussi. Il faut dire qu’on lui a annoncé qu’elle n’avait plus de mari. Que leur petit garçon n’avait plus de papa.

Je la connais peu finalement, Isabelle, mais elle est douce, bienveillante, gentille, toujours prête à dépanner si on a oublié une ordonnance.


Elle doit avoir tellement mal que je ne peux même pas l’imaginer.

Tout ce que je peux faire c’est penser à elle et à Théo, avec une boule dans la gorge.

                                                                              

Il suffit d’une putain de seconde. Putain.

 

 

 

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13 juillet 2014 7 13 /07 /juillet /2014 19:01

Salut à vous, mes rats de bibliothèque dépoussiérés !

 

Aujourd’hui debriefing du dernier Stephen King. Comme il ne sortira en France (enfin, en français) que dans quelques mois, je promets de spoiler le moins possible.

 

Depuis quelques temps, King fait du yoyo, in my opinion.

 

Flashback : j’avais adoré « 11/22/63 », fantastique dans tous les sens du terme, ainsi que « Joyland », qui vient de sortir chez nous, mais plus récemment très moyennement apprécié « Doctor Sleep ».

 

Cette année aux US, pas moins de deux nouveaux romans de Stevie sortent. « Mr Mercedes », dont je vais vous entretenir, et « Revival » en novembre.

 

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 « Mr Mercedes », donc. King semble de plus en plus, et pour mon grand plaisir, s’éloigner du surnaturel (hormis dans le dispensable « Doctor Sleep ») pour s’orienter vers le bon vieux « mystery », le polar, le thriller.  C’est ici franchement le cas.

Le héros, Hodges, est un Détective (de la police) fraîchement retraité et vaguement suicidaire car miné par l’échec de sa dernière enquête, la traque infructueuse du fou qui a foncé dans une foule au volant d’une Mercedes volée.

Or, le tueur prend secrètement contact avec lui, et le met au défi de l’arrêter. Il n’en faut pas plus pour qu’Hodges sorte de son marasme et reprenne officieusement du service. Avec l’aide de deux « partenaires » improbables (un jeune homme de 17 ans et une vieille fille névrosée qui ne se connaissaient ni d’Eve ni d’Adam mais s’entendent aussitôt comme larrons en foire et se révèlent d’une efficacité _ridiculement redoutable) Hodges va engager une course contre la montre pour empêcher Mr Mercedes de commettre un nouveau mass murder.

 

Ce n’est pas désagréable à lire, quand on aime le style de King, mais l’intrigue est bancale et les rebondissements souvent invraisemblables, voire risibles. Moult coïncidences bien commodes s’enchaînent, cousues de fil blanc, et le lecteur décroche, au lieu d’être, comme espéré, happé par le suspense.

 

Une déception donc. Pourvu que « Revival », comme son nom l’indique, sonne le retour de King tel qu’on l’aime.

 

 

A bientôt mes agneaux pour de nouvelles news littéraires !   

 

 

 

 

 

 

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3 juillet 2014 4 03 /07 /juillet /2014 18:48

Dearly beloved, amis des têtes couronnées, vous qui êtes fatigués des supporters avinés et souvent vulgaires (quelle horreur !) plongez avec délices (amours et orgues) et moi dans l’actualité du gotha et des grands de ce monde, qui foisonne ces temps-ci.

Car oui, votre SG est  de retour.

 

Le mieux est peut-être de procéder chronologiquement. Bawé.

 

 En avril dernier, le prince Chauve, Katie et leur bébé-au-nom-de vieux sont venus chez moi, pour me serrer la pince se sont rendus en voyage officiel en Nouvelle-Zélande. Les média ont fait des gorges chaudes des multiples changements de tenue de la Duchesse, oubliant le principal.

Kate, qui se sent désormais tout à fait à l’aise en public, a repris ses bonnes vieilles habitudes d’étudiante chaudasse et sort sans culotte. Mauvaise idée quand on porte une robe légère et que le vent austral souffle, dévoilant le royal fondement.

 

Fesses Kate

-"Wow! How nice to feel that breeze down there!"

-"Oh no darling, don't tell me you did it again!" 

 

Un peu plus tard, presque (oh ça va hein) chez nous, la BOMBE a explosé (ce n’est pas sale, c’est du sperme) : Charlène et Albert du Ferrero Rocher attendent enfin un heureux évènement. La princesse Charlie ne peut cacher sa joie, d’autant qu’il se murmure qu’il pourrait y avoir non pas un mais au moins deux bébés. Voire douze.


Charlie (1)

"You know what? I am pregnant. Yipee."

 

Ce qui s’explique aisément :

Personne, nous sommes bien d’accord, ne peut imaginer les deux suscités ayant un rapport sexuel ensemble (de quelque nature qu’il soit). Pour ce faire il aurait fallu droguer Charlie et profiter de son inconscience pour la faire couvrir par Albie, mais la logistique de ce plan était compliquée à mettre en place. Charlie s’est donc tournée (c’est le cas de le dire) vers l’insémination artificielle au sperme d’étalon Mustang du cimarron_ Spirit (au pedigree irréprochable).  

Notons que la princesse a bien besoin d’une épilaciao brésilienne et d’un bon shampooing pour la choupinette. A ce niveau là la Javel s’impose, j’ai même envie de dire.


Insémination

 -"Oh purée princesse, c'est dur de viser dans cette pelote! Et bonjour l'odeur hein, haha! Enfin, bougez plus, j'envoie le sirop!"

 

 Toujours est-il que Twingo ! Du 1er coup Charlie s’est retrouvée la guérite bombée. Après avoir annoncé la nouvelle à son  fougueux mais frustré époux, qui a une tendinite au poignet, elle a tout déballé à ses belles-sœurs, qui ont fait la gueule. Mamie Caro était la prochaine dans l’ordre de succession, et la voilà reléguée derrière le futur gluant ! Elle l’a mauvaise. Steph, elle, n’a rien compris mais Charlene  a gerbé sur son tailleur Tati préféré (elle le portait pour son divorce d’avec le poissonnier), alors elle tire aussi la tronche.


Stephanie-caroline-et-Charlene.jpg

 -" Garce, ça t'aurait encore plus gercé le cul de me laisser une chance hein?

- "Caro, hé Caro!Je peux chanter "Comme Un Ouragan?" cette fois?"

- "Putain NON Steph. Ferme ta gueule bon sang".

- "Oui ben ils vont jamais ravoir mon tailleur chez 5 à Sec"

 


Le 6 juin dernier la crème des huiles de ce monde s’est retrouvée à Ouistreham pour célébrer les 70 ans du Débarquement. On a pu voir Barack Obama mâchouiller un chewing-gum sous le barnum surchauffé où s’éteignaient doucement les derniers vétérans (et le prince Philip, qui se croyait à l’inauguration d’une maison de vieux). S’emmerdait-il ? Je sais que la question vous taraude, vous qui dévorez les guides de savoir-vivre. Que nenni ! Barackou vient d’arrêter de fumer, et il est accro aux gommes à la nicotine (avouez que seule SG pouvait vous révéler un pareil scoop). Quoiqu’il en soit, ce président est bien trop sexy pour être président. Je le veux.


Obama

 "Why on Earth are all these old bags here? Jeez I need a fag..."


Vlad avait mis une chemise, et après avoir sussuré des cochonneries slaves à Angela Merkel, il a chaussé ses Ray-Bans et s’est offert une sieste pleine de rêves à base de chevauchées à dos de grizzly.


Poutine.jpeg

"Derrière ses pauvres Ray-Ban j'vois pas ses yeux et ça m'énerve, si ça 's'trouve il m'regarde faut qu'il arrête sinon j'le crève"


Angela, qui a dû stoïquement représenter à elle seule elle les Boches, les Schleus, les Frisés, les Fridolins, bref l’ennemi commun. Certains peuples ont à dealer avec un lourd passé.

 

 

La Couine était là aussi bien sûr, toute de vert-vomi vêtue, traînant la plupart du temps son sénile et divaguant époux et son vieux fils à sa suite, encore très contrariée par  l’exposition du troufignon de la future reine.


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 "My Goodness, this Mister Valls would do instead of my old fart Philip"

 

En parlant de vieux, Giscard avait été convié, et il a dû supporter les incessants gigotages de Sarko, qui avait encore évidemment oublié d’aller aux wawas avant la cérémonie et ne tenait pas en place.


Sarko-et-Giscard--1--copie-1.jpeg

 "Dis donc vieux pou, j'ai envie de pisser, tu me passes ton sac à urine?"

 

Quelques jours après ce grand rassemblement, una otra bomba latina a pété. Jean-Charles d’Espagne a annoncé qu’il abandonnait le trône pour aller garder des boucs à Ibiza et accessoirement tuer des éléphants en Afrique, et a abdiqué en faveur de ce grand sifflet Felipe. J-C ne s’est jamais remis de s’être fait piquer Diana par Giscard et il tentera désormais d’oublier cet échec en teufant comme un ouf avec les Guetta et Jean-Patrick Capdevielle (oui les amis, J-P C est vivant à Ibiza), arborant son T-shirt « Fuck Me I’M Famous » encore jamais porté.


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 "Amor de mis amores reina mia..."


La passation de pouvoir entre le vieux Rey et N° 6, puisque c’est le nom officiel choisi par le nouveau monarque, s’est faite en toute simplicité.


Felipe

"Hijo, kessecé qué cé bordel? Ferme lé zip, joder! On boit tes cojones!"

 

Une fois le matos rentré et la boutique fermée, N°6 le sévèrement membré a paradé en Rolls dans un Madrid désert qui avait perdu au foot la veille et s’en foutait donc complètement.


Felipe-defile--1-.jpg

"Ohlala, jé souis si contento qué jé bais enboyer le gazpacho real"

 

La assez jolie mais anorexique Letizia prendra donc la succession de Sophie la vieille Grecque, cousine (la consanguinité dans le gotha, un triste sujet trop souvent ignoré) de Philip d’Edimbourg (ça va, on suit au fond ?)  Quant à Charles (de Galles) il a grave les boules de voir ce cabron de Felipe monter sur le trône alors que lui, après moult tentatives de meurtre ratées sur sa darone, doit se contenter d’une vie oisive auprès de son hideuse épouse.

 

 

Voilà mes boudins en diadème ! A bientôt (on parlera peut-être du baptême de Raphaël Charlotte-Gad)

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11 mars 2014 2 11 /03 /mars /2014 21:50

Depuis le temps qu’il en est question mes chéris, je vais enfin vous en parler, de John Irving ! Bon, je n’ai toujours pas terminé « Une Prière Pour Owen », mais il faut dire qu’en ce moment ce fucking « Ca » ne me permet pas trop de lire.

Quoiqu’il en soit, depuis mon anniversaire (juillet), de vierge irviengienne je suis passée à lectrice de deux et demi de ses romans.

 

J’ai commencé par le dernier paru en date, « A Moi Seul Bien Des Personnages », et pour une entrée en matière c’était…inattendu. Déjà ce style très dense, touffu, tellement réaliste qu’on ne sait plus ou finit le roman et où commence la vie de l’auteur m’a cueillie. Pour continuer sur la forme, dans « A Moi Seul… » on est constamment trimballé du présent au passé puis au futur, parfois sans vraie transition, et c’est un peu déstabilisant.

Le fond maintenant. Pour faire court, il est question d’identité sexuelle.

Le narrateur s’interroge très tôt sur ses attirances « contre-nature » (sic). Il tombe amoureux de son beau-père, puis de la bibliothécaire, qui s’avèrera être une transexuelle, et d’un ami de lycée qui deviendra gay. Son grand-père joue des rôles de femme dans la troupe de théâtre locale, sa cousine est lesbienne, et l’on finira par apprendre que son père, qu’il n’a jamais connu, est lui aussi devenu une femme. Histoire familiale chargée, hein. Vers la fin, il est question des ravages au pic des années Sida, mais globalement j’ai trouvé que le thème finissait par être lassant et toutes ces turpitudes sexuelles ennuyeuses.

 

Il paraît que c’est loin d’être le meilleur Irving, donc ça ne m’a pas découragée et j’ai enchaîné avec le cultissime « Monde Selon Garp ».

 

Là, j’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire au début (tellement hénaurme), mais c’est venu et je peux dire que j’ai pris plaisir à suivre les aventures de Garp, conçu « à l’arrache » sur le lit de mort de son père, soldat agonisant soigné par son infirmière de mère, laquelle ne reverra plus jamais de zgègue ni de bouboules par la suite. Une fois Garp arrivé, Jenny (c’est le nom de la mère), décide donc de mener sa vie seule et surtout sans homme, avec son fils. Tous deux ont des vélléités d’écriture, et le seul et unique livre commis par Jenny la propulsera au rang d’icône de la cause féministe. Dans sa maison en bord de mer elle recueille ses semblables, des femmes blessées par la vie, ainsi que des transexuelles (thème récurrent ?) et même quelques ultra-fanatiques du féminisme. L’une de ces trans, Roberta, ex-star du football américain, deviendra une amie très proche de Garp, qui a grandi, s’est marié et a des enfants. Son couple est tourmenté et malmené par des infidélités mais tiendra bon. Garp redoute le monde qui l’entoure, il voudrait que tout soit  safe (surtout pour ses enfants), mais bien sûr cela ne l’empêchera pas de connaître son lot de malheurs et de souffrances.

Ce livre est difficile à résumer et même à raconter, mais si l’on se laisse entraîner dans l’univers si particulier d’Irving (et de Garp), on devient vite accro.

 

Et en ce moment donc, j’arrive au bout de « Une Prière Pour Owen ». Ce bouquin, je ne peux pas dire que j’ai hâte de le retrouver comme c’est le cas par exemple avec certains King ou autres, mais dès que je me plonge dedans je suis happée. C’est très bizarre.

Johnny a 11 ans quand son ami Owen Meany, un gringalet à la voix très singulière (il ne s'exprime qu’en lettres capitales_ excellent et hilarant procédé), tue par accident sa mère d’une balle de base-ball en pleine tête. Au lieu de les séparer, ce drame ne fera que rapprocher les deux garçons, qui deviennent inséparables. Malgré ses particularités physiques, Owen a une présence, un charisme et une confiance en lui stupéfiants qui séduisent tout le monde. De plus, il est convaincu de connaître le destin que Dieu lui réserve, et a bien l’intention de s’y conformer. Le récit de l’enfance puis de la jeunesse des deux garçons alterne avec les réflexions « actuelles » de Johnny, expatrié au Canada au moment de la guerre du Viêt-Nam et très remonté contre la politique étrangère américaine.

C’est loufoque, drôle et grave, et maintenant j’attends le fin mot de l’histoire.


Avant de conclure, il me semble indispensable de souligner que la recherche (l'absence) du père est un thème cher  à Irving. Les héros des trois romans cités dans ce billet ne connaissent pas le leur.

 

 

 

Alors, coup de foudre ou pas ? Je ne peux pas dire que je vais me procurer fissa tous les Irving parus et les dévorer. Non, je n’ai pas eu le zsa-zsa-zsu littéraire. Mais je ne m’ennuie pas et c’est très bien écrit. Ca te va Odile, pas trop déçue ? 

 

On reste en contact pour le debrief de « LOeuvre De Dieu, la Part Du Diable », car oui, je vais lire celui-ci qui est, paraît-il, incontournable.

 

A bientôt mes droughies, et LISEZ, dans tous les cas c’est bon pour ce que vous avez !

                                                                                        

 

Bisous !

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17 février 2014 1 17 /02 /février /2014 19:27

Ah mes droughies people-addicts!  Depuis quelques temps il s’en passe des choses sur le Ferrerro-Rocher ! Charlie et Albie, Charlotte et Gadou, et bien sûr, Andrea et Tatiana.

 

C’est une bien belle histoire que SG s’en va vous conter lô (accent québecois. Oui, c’est ainsi, cet hymen aura l’accent québécois, câliss de tabernak épissétou).

 

Un beau prince à la face velue avec un nom de fille :


Andrea-Casiraghi-celebre-la-fete-nationale-monegasque-le-18.jpg

 "Merde, j'ai pas pris mes oestrogènes aujourd'hui..."

 

 A rencontré une fille de narco-trafiquant colombien au nom qui pue des pieds.


tatiana-santo-domingo-et-andrea-casiraghi_4024873.jpg

One-shoulder hair, makeup discret, Tatane avait tout pour subjuguer le prince transexuel.


Ils sont tombés amoureux (enfin, ont baisé) défiant toutes les lois sérénissimes du Ferrerro-Rocher, en consommant leur union avant les épousailles. Pire que çô, l’Andrea a bel et bien scoré et un nain nommé Sachacasiraghi a vu le jour l’an dernier.

 

Orosement, les tourtereaux ont officialisé leur situation en août dernier, en se mariant civilement et fort discrètement.


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"Fais gaffe Tatane, avec tes tongs tu vas te péter l'orteil sur la boule là en bas"


Mais, c’est bin connu, chez les têtes couronnées c’est à l’église que ça se passe, aussi tout a été bouclé dans les règles le 1er février dernier. Andrea et Tatane ont, pour des raisons qui demeurent mystérieuses,  choisi le suisse et pittoresque (?)bled de Rougemont (wtf?), près de Gstaad quand même, c’est un minimum,  pour s’unir religieusement.


l-eglise-siant-nicolas-a-rougemont-ou-s-est-marie-le-1er-fe.jpg

 La majestueuse cathédrale de Rougemont, où a eu lieu la cérémonie.


Ah quelle chouille les amis !!!

… Il neigeait à gros flocons et l’on a rien pu voir, les mariés et les invités, s’il y en avait, se protégeant sous de grands parapluies. Point donc de photo de Caro en savates, de Steph se battant pour chanter au karaoké, ou de Charlie-la-déconneuse montrant ses fesses à table. Quel dommage !


Qui plus outre, Andrea avait les profiterolles qui traînaient dans la neige et Tatane a dû annoncer à Sachacasiraghi qu’il resterait fils unique.

 

Mais ceci, les amis, est une autre histoire. Retenons-donc qu’en ce jour béni d’Albie « Flaque De Sperme », Andy et Tatane se sont enfin dit oui.


Plébéiens, réjouissez-vous en attendant le gluant d’Albert et Charlène. Un jour, peut-être, quand elle voudra bien se déshabiller devant lui…


 

Bientôt ?

 

 

 

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