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5 février 2011 6 05 /02 /février /2011 20:15

J'ai trouvé dans un bouquin lu récemment la liste suivante. L'héroïne lit un magazine et tombe sur cette "liste des choses à avoir faites avant 30 ans". Je me la suis adaptée en "liste des choses à faire (?) avant d'avoir  ***ante ans" et je vous merde.

Gardons à l'esprit que le bouquin se déroule en Irlande et que certaines des suggestions pourront ainsi paraître ...exotiques à notre culture latine.

  

 

- 1) Commencer à se constituer un portefeuille d'actions. Alors là, j'ai zéro, sans doute parce que si je me fous bien de quelque chose, c'est de l'avenir de mes finances. J'ai déjà du mal à me projeter dans la journée suivante alors les cours de la Bourse... Zobi.

 

- 2) S'acheter un beau bijou.

 

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"Diamonds are dead, gold is cold... "

 

Itou. Je me fous des bijoux. Je veux dire des vrais, des chers. J'aime les babioles fantaisie et basta. A nos débuts, l'Homme m'a offert plusieurs bagues et colliers de chez Charles Jourdan (c'était "tendance") et ma grand-mère m'a laissé sa bague de fiançailles (que je ne porte pas), mais c'est tout. J'entends bien que l'intérêt de la chose est de s'offrir le bijou à soi-même, comme une grande fille indépendante, mais franchement ça ne m'intéresse pas. Les fleurs, les bijoux pffiou! Je préfère me chouchouter avec de la bouffe. Les mecs, si vous me voulez (hého, y en a que ça intéresse?), payez-moi un bon gros dessert ça fera tout à fait l'affaire. Je suis une low maintenance girl.  J'ai pas dit facile, attention!

 

- 3) Aller en vacances seule et s'amuser quand même. Je ne suis jamais partie en vacances seule, mais en week-end à l'étranger oui, plusieurs fois, et je me suis bien amusée. 1 point pour moi.

 

- 4) Tenter un sport d'aventure: escalade, parachute ou plongée sous-marine. J'ai fait beaucoup d'escalade, plus jeune. Pas de l'alpinisme, non, mais de la rando en montagne avec de l'escalade. Donc je m'accorde 1 point. Pour le reste, je ne suis pas très aventureuse.

 

- 5) Apprendre une langue étrangère: Okey dokey, I can speak english, yo puedo hablar un poco español, und ich habe Deutsch gelernt. 1 point.

 

- 6) Participer à l'action d'une organisation caritative. Envoyer de l'argent à Sidaction et au Téléthon, ça compte? On va dire moui. Allez, 1 point.

 

- 7) Bâtir un plan de carrière avec un conseiller professionnel. Ben j'ai eu une fois un bilan de compétences à l'ANPE mais je crois pas qu'on parle vraiment de ça. De toute façon la "carrière", bof, avoir un boulot qui me plaise ça suffit(rait) bien.

 

- 8) Dire à son patron ce qu'on pense réellement de lui. Oui alors ça je l'ai fait. J'étais payée au noir et au lance-pierres par un ancien "copain" de collège qui m'exploitait honteusement. Au bout d'un an je suis allée lui demander une augmentation. Il ma virée sur le champ. Là j'ai vidé mon sac, mais bien comme il faut, et en criant très fort dans son bureau pour que tout le monde en profite. D'un autre côté ben j'étais virée. Alors je sais pas si c'est un conseil à suivre. Mais ça fait 1 point. Non mais.

 

- 9) Danser avec quelqu'un qui sait vraiment danser: valse, salsa, tango... Jamais fait et pas spécialement envie, à moins moi de savoir danser correctement. Suggestion débile.

 

- 10) Acheter une voiture sans justifier pourquoi on l'a choisie. Non mais elles ont du blé qui leur sort par quel trou dans ce bouquin? Jamais fait. J'ai récupéré les vieilles caisses de mes parents jusqu'à ce que je rencontre l'Homme qui, avec son bâtard de garagiste de père s'est occupé par la suite de la question des véhicules. Et puis c'est comme les bijoux, les voitures je m'en fous comme de ma première SH.

 

- 11) Entretenir des relations amicales (!?) avec ses parents. NON. Pas possible. Trop de pages pas tournées, trop de non-dits, de tension. On s'aime, certes, mais sous une façade de cordialité coincée. Et puis on n'a pas à être "ami" avec ses parents!

 

- 12) Jeter ses livres de développement personnel. Un des trucs qu'on ne collectionne pas dans nos contrées. Je n'ai aucun livre de développement personnel (même pas "Les Hommes viennent de Mars, les Femmes de Vénus"), et je n'ai aucune intention d'en acheter. Je suis très difficile à convaincre alors un bouquin qui me donnerait des conseils, haha, je rigole! 1 point pour moi, donc.

 

- 13) Arrêter de faire la fête en buvant comme un trou. Se limiter à quatorze (!) verres d'alcool par  semaine, et ne pas les siffler en une soirée.  Oui, alors comment dire? C'est là qu'on réalise qu'on n'a pas tout à fait la même culture de la fête, par rapport aux pays anglo-saxons. Quatorze verres, même en une semaine, ça me paraît déjà beaucoup, alors l'idée même de me les envoyer derrière la cravate en une seule soirée, thanks but no thanks. Pour aller brailler ensuite "All by myseeelf" en vieux pyjou dans ma brosse à cheveux en pleurant comme une Madeleine pourrie?  Je ne bois pas. Ou si peu. Je sais, ma vie est triste comme un verre de grenadine mais je vous assure pour avoir été ne serait-ce que pompette à deux ou trois reprises qu'il vaut mieux pour tout le monde? que je ne picole pas.1 point pour moi.

 

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Je serais encore bien pire après 14 verres.

 

- 14) Faire régulièrement un bilan de santé. Ne pas laisser des infections invisibles, telles les chlamydiae (!!!) mettre sa fertilité en péril. Là on imagine que la meuf, après avoir gobé ses quatorzes verres en 5 minutes, enlève sa culotte et s'en va baiser comme une nympho sans protection avec n'importe qui. Elle se réveille ensuite avec la chatte qui gratte. Moi, non. Enfin, je ne fais pas de bilan de santé régulier, c'est sûr, mais d'un autre côté je ne pense pas avoir la chtouille et puis ayé j'ai fait les enfants que je voulais alors ma fertilité, si elle est en péril, maintenant on s'en fout. 1 point pour moi.

 

- 15) Prendre un après-midi pour visiter un musée. Alors là j'hésite. J'ai visité plein de musées mais desfois le matin. Ca compte? Allez oui. 1 point.

 

- 16) Apprendre à se servir des outils électriques pour bricoler soi-même. Bof, j'ai un mec à la maison pour ça. Faut bien qu'il serve à quelque chose. Et mon "masseur de cou" de chez La Redoute je sais m'en servir, ça va.

 

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Quoi? Ben oui, c'est pour le cou, qu'est-ce que vous croyez? Tout de suite!

 

 

- 17) Flirter avec un inconnu, juste pour rire. Hahahaha (je ris)! Oh ben ça je l'ai fait plein de fois, mais pas depuis longtemps. Il va falloir remédier à ça d'ailleurs. 1 point.

 

FK

Soupe de langues avec un inconnu, ça c'est fait.

 

 

Bon ben c'est tout, je fais le compte: 10 points sur 17 propositions, c'est pas si mal.

 

Maintenant je passe la main à qui voudra, je vais quand même pas vous tagger les droughies. Mais faites la liste chez vous sivouplé, je viendrai vous lire.

 

 

A plus!

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3 février 2011 4 03 /02 /février /2011 18:43

Le week-end dernier, l'école primaire de Fille cadette (et que Fille Aînée a fréquentée elle aussi) a été vandalisée pour la énième fois. Des sous-vêtements ont été brûlés dans la cour

 et des bancs-coffres destinés à ranger les manteaux ont été remplis de merde ('xcuse my french). 

La rumeur persistante veut que les gitans soient les auteurs du forfait. Il y a beaucoup de gitans dans notre commune. Comme toujours dans ces cas-là je suppose, on a droit à des bras de fer avec la municipalité au sujet des emplacements, et des pisse-vinaigre crient régulièrement aux voleurs de poule ou autre poncif de ce genre.

  

Alors que ce soit clair: je n'ai rien du tout a priori contre les gitans. Je pense que tous les êtres humains sont égaux, bleus, blancs, rouges, noirs ou verts. C'est candide et naïf mais c'est la vérité. Les expulsions de Roms me scandalisent. De plus on n'a pas de preuve que ce soient eux, sauf le fait que les vandales aient...déféqué. Ce serait apparemment une sorte de signature gitane. Mais ce sont juste, je le répète, des ouïe-dires et je ne leur accorde donc pas tellement de crédit.

 

 Ce qui est sûr en revanche, c'est que c'est bien à une gitane puisqu'elle s'est elle-même désignée ainsi, que j'ai eu affaire lundi soir.

L'école est située dans une rue normale, sans parking. Il faut se contenter des quelques rares places spécialement créées pour les parents. Un policier municipal est là le matin, le midi et le soir pour aider les enfants à traverser et surveiller qu'aucun débordement de stationnement n'a lieu. On rigole pas dans la banlieue bordelaise. Pour ma part j'ai conclu un accord avec un papi riverain de la rue de l'école: il est d'accord pour que je me gare sur le bateau pavé devant chez lui puisque, dit-il "je ne sors jamais ma voiture et pis pour 5 minutes par jour c'est pas un problème". Lundi donc à 16h25, je me gare devant chez papi. Je remarque derrière moi une Mercedes noire aux vitres fumées, que j'oublie illico en me dirigeant vers l'école.  Fille Cadette avait de la fièvre à midi et est restée à la maison. Je viens récupérer son sac et son manteau. Je suis en train d'échanger quelques mots avec la maîtresse au sujet des devoirs lorsqu'on me tape sur l'épaule. Je me retourne, une gamine d'une dizaine d'années est là qui m'apostrophe: "Hé! C'est à vous la voiture rouge? Ma mère dit qu'il faut vous déplacer, vous gênez". La maîtresse ébauche un "s'il-te-plaît, L..." navré qui ne me dit rien qui vaille mais j'ai tendance à me croire coupable de tout alors je rebrousse chemin vers ma voiture. Durant le très court trajet à pied je réalise toutefois que rien sur mon véhicule n'indique que j'en suis la propriétaire (pas de pare-soleil à mon nom, ni de plaque personnalisée avec ma photo, rien d'aussi classe). Pour venir directement à moi au milieu de dizaines d'autres parents il a donc fallu que la gamine et sa mère me voient me garer. Pourquoi alors n'ont-elles rien dit sur le moment?

J'en suis là de mes réflexions lorsque j'arrive, clés en main, sourire confus aux lèvres à la voiture. Et là, stupeur: la Mercedes (car c'est elle, ou plutôt sa propriétaire, qui m'a fait chercher par sa fille) a facilement 1 mètre de marge pour se dégager. Je ne la gêne absolument pas. La conductrice est au volant depuis le début, cachée derrière ses vitres fumées. Je lui dis poliment que je ne comprends pas où est le probléme, puis commence à m'installer au volant. C'est alors que j'entends l'autre brailler "t'es garée comme une merde, pétasse".  Mon sang ne fait qu'un tour. Je me penche par ma vitre ouverte et rétorque "Hého, pétasse toi-même!" (non mais ho. Hein!) Que n'ai-je fermé ma gueule. La conductrice de la Mercedes se matérialise brusquement devant ma portière qu'elle ouvre à la volée. A ce moment je suis assise, coincée derrière le volant et ceinturée. La femme est toute de noir vêtue et couverte de chaînes qui doivent être en or. Quand on roule en Mercedes on ne porte sûrement pas de doré. Si? Bref, elle en a au cou, à la taille, aux chevilles entre le pantacourt et les low-boots à talons aiguille, aux poignets, plus les boucles d'oreille chandeliers, et des bagues à tous les doigts. Ses cheveux blonds aux racines noires 10 bons centimètres sont retenus par une pince qui lui fait une balayette à chiottes sur la tête. Trâès distâinguée, quoi. Après un instant de cécité du à l'éblouissement causé par toute sa quincaillerie, je réalise que la femme s'est positionnée de façon à m'empêcher de sortir de ma voiture et surtout, qu'elle me tient par le col et me secoue comme un prunier, ponctuant ainsi chaque parole venimeuse qui lui sort du clapet à une vitesse vertigineuse. "Tu m'as dit pétasse toi? Mais qu'est-ce tu crois, hein salope? Tu sais qui j'suis moi? J'suis gitane et j'vais dire aux autres de venir et on va te démonter ta sale gueule. Ca elle l'a répété plusieurs fois, pour que le message soit plus clair et sans doute aussi pour que je comprenne bien que j'avais une sale gueule. Puis elle m' craché dessus haineusement."Tiens, v'là pour toi! Mais t'as vu comme t'es garée? T'as pas l'droit d'êt garée là pis c'est tout. Horosement qu'tu m'dérangeais pas mais en tout cas l'garde-champêtre y dit qu'faut pas s'garer là et toi tu t'en fous? Et après tu m'dis pétasse? Tu t'casses ménan, allez barre-toi connasse". J'avais peur très peur, mais j'ai tenté de me justifier. J'ai ouvert la bouche pour dire connement que le papi et moi blabla. Mal m'en a pris. Dès qu'elle a vu que j'allais parler elle a hurlé "TA GUEULE" de toutes ses forces et m'a giflée. En pleine figure. J'ai même un peu saigné de la lèvre inférieure (une bagouse sans doute).

 

concours claques

"Prends-ça dans ta gueule p'tite garsse"

 

 Sur ce elle est retournée dans sa grosse voiture et m'a laissée tremblante et honteuse dans ma misérable Mégane Renault. Il y avait beaucoup de parents d'élèves dans la rue qui ont été alertés par ses cris et ont assisté à tout mais ça s'est passé trop vite pour qu'ils interviennent. Du moins j'aime à le penser. J'ai conduit jusqu'à chez moi en pleurant, de rage et de honte. Si Fille Cadette avait été avec moi, comme tous les autres soirs, elle aurait assisté à ça. Et je n'ose même pas imaginer les conséquences sur elle, très anxieuse et impressionnable, malgré ses airs bravaches. Depuis lundi elle tremble de peur à l'idée de croiser L. (la gamine) et que ça recommence. J'en ai parlé à l'Homme qui a eu l'air de penser que j'avais l'art d'attirer les emmerdes. J'attendais pas qu'il aille jeter le gant au chef des Gipsy Kings mais un petit "ma pauvre chérie" ou "quelle connasse cette bonne femme" auraient été les bienvenus. Enfin... Du coup j'ai glissé subrepticement deux mots au "garde-champêtre" qui m'a dit qu'il la garderait à l'oeil. Tous les soirs elle est là, derrière le volant de sa Mercade, et je me demande si c'est pas un jeu pour elle. Parce qu'il a fallu qu'elle me regarde me garer, me repère, puis envoie sa fille me pêcher dans la cohue de la sortie de classe. Donc c'était prémédité.

 

S'il s'avère que le saccage de l'école est bien l'oeuvre des gitans du coin, en plus de mon "agression",'il y en a qui cherchent la merde, c'est le cas de le dire. Et si à cause d'eux des amalgames sont faits ce sera bien dommage, mais à qui la faute? Je suis en terrain glissant là et je ne sais pas comment dire les choses comme je les ressens, c'est-à-dire sans haine ni préjugés. Déraper serait trop facile.  Si elle ne l'avait pas précisé pour donner plus de poids à ses menaces,  je n'aurais pas su qu'elle était gitane et cette meuf ne serait qu'une grosse conne parmi d'autres.

Mais je vais me garer ailleurs désormais. Bien que je ne dérange personne. Sauf ma gitana qui a dû être recalée à l'examen de gardien de la paix, je vois que ça pour expliquer tant de fiel.

Enfin, une humiliation publique et une gifle, ça m'a suffi. 

 

Merci!

 

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15 janvier 2011 6 15 /01 /janvier /2011 20:44

Bon les droughies, figurez-vous que je me fais engueuler. Je traîne, je tire au flanc, j'ai toujours pas posté en 2011 et on est déjà le 15, houlà!  Avec la Nine on fait même un concours de feignasses. Mais réjouissez-vous peuple en délire car je suis de retour.  Toutefois on va y aller mollo, hein. Je vous garantis pas le billet le plus intéressant ni le plus poilant jamais publié sur ce blog. Loin de là. Mais il y a une idée qui me taraude depuis un petit moment. 

 En plus Fille Aînée vient de me mettre en forme avec ses questions sur un certain Jean Geôre, sa vie son oeuvre. Il m'a fallu du temps pour comprendre qu'on parlait de Jean Jaurès ("Ah? on prononce le s"?)... Dieu me vienne en aide. 

  

Bref, l'idée, ou plutôt la question qui me han-teu, c'est celle-ci: êtes-vous fidèles, mes ami(e)s? Oh, je vous entends d'ici: "Qu'est-ce qu'elle a la grosse Nanou à nous faire chier avec des marroniers pareils, quel manque d'imagination, et puis qu'est-ce que ça peut lui foutre?"

Non mais attends coco, je précise. Etes-vous fidèle à votre parfum? (Tout de suite ça devient bien plus palpitant. Et mon lectorat masculin dégage). 

 

J'explique le contexte. Une scène d'exposition, qu'on appelle ça en théâtre classique. Il y a quelques temps, en zappant, je tombe sur un chef d'oeuvre du 7ème art. "Fanfan", d'Alexandre Jardin, d'après le livre du susnommé, avec Sophie Marceau et Vincent Perez. Du lourd, je vous assure. La Sophie est en train , manifestement, de découvrir que l'objet de son affection a déjà une meuf, et que celle-ci, ô horreur, porte une eau de toilette pour homme, raison pour laquelle Soph n'a pas senti sa présence sur Vincent (vous suivez toujours?) Oui car Sophie est "nez" dans le film. Alors pensez, les odeurs, ça la connaît. Et là elle a rien senti venir. Que dalle et pour cause. L'immense actrice de s'étouffer alors de rage dans une scène mémorable: "oh et puis les femmes qui portent un parfum d'hommes, on sait ce que c'est, hein!". Ah oui? Et qu'est-ce que c'est? Ca m'intéresserait de le savoir. Mais non, dans le cul morue, la Marceau laisse sa phrase en suspens.

Crotte de bique-de bouc, je ne saurai donc jamais ce qu'"est" une femme qui porte un parfum d'homme?

ZUT! Merde putain de bordel. Car figurez-vous houhou que je suis un de ces specimens apparemment révoltants.

 

Depuis mes 15 ans je porte "Pour Un Homme" de Caron et je l'adore.

 

Petite, je m'aspergeais du "Bien-Etre" qui trônait sur la tablette au-dessus du lavabo. Vous vous souvenez de ce flacon mes droughies? Je parie que chaque famille française en avait un dans sa salle de bains. C'était beau...

Ensuite mes parents m'ont offert "Eau de Guermantes", conditionné sous la forme d'un joli stylo plume. J'ai bien aimé, mais pas de coup de foudre. Alors que quand je sentais la voisine de palier, c'était enchanteur. Un sillage à la fois fleuri et sucré, si doux. J'adorais son parfum. Elle en mettait aussi à ses enfants (des garçons) et toute la cage d'escalier embaumait. C'était et c'est toujours une très bonne amie de mes parents et un jour j'ai osé. Je lui ai demandé ce qu'elle portait. Elle est allée dans sa salle de bain et en est revenue avec un flacon carré, assez basique, qu'elle m'a offert.

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Flacon carré, liquide vert...où est l'arnaque?

 

"Pour Un Homme",  lavande de chez Caron.  Un classique, apparemment. Un truc vieux comme mes robes. J'ai pas compris tout de suite que c'était destiné aux hommes et à vrai dire je m'en foutais et je m'en fous toujours. Ca sentait divinement bon et j'en avais enfin à moi.

Je n'en ai plus jamais changé, et n'ai même jamais été tentée de le faire. Bien m'en a pris car j'ai été complimentée sur mon "odeur" des milliards de fois au moins. Ce parfum m'a même valu nombre de succès parfois inespérés auprès des garçons, ce qui me faisait bien rire. Quand ils me sussurraient "wow, tu sens super bon, je peux pas résister"  moi je me disais "toi mon gars, tu es gay et tu le sais pas!".

 

 Pour-Un-Homme-Ad-Caron

QUOI? Patrick Dupont serait gay et on ne m'aurait rien dit?

 

Enfin d'un autre côté j'aurais connu que des gays refoulés? Non, pas possible. Quoiqu'il en soit, merci monsieur Caron, grâce à vous j'ai décroché la timbale plus de fois que je ne l'aurais cru (hihihi!)

Aujourd'hui que l'Homme s'est habitué à mes enivrantes effluves et que je suis certaine (enfin, je crois bien) qu'il n'est pas gay, ce sont mes filles qui succombent, et ça me fait plaisir. "Maman, tu sens trop bon, j'adore ton parfum et je sais que tu es pas loin quand je le sens", ça c'est cool à entendre. Même si je me doute que tous les enfants aiment l'odeur de leur maman. A moins d'être les gosses de Shrek et Fiona, et encore...

Le pire, c'est que j'ai beaucoup de mal à supporter l'odeur d'un bouquet de lavande. Trop fort, trop entêtant. Mais ce que Caron en a fait, c'est délicieux. Ou alors c'est que ça vire sur ma peau d'andouille (andouille de Vire haha!). 

 

J'ai été assez choquée (étonnée, disons) lorsque j'ai vu Sébastien Chabal représenter mon parfum. But quand même! Pourquoi choisir un soi-disant rough and tough hirsute et vilain pareil quand un...Jude (au hasard! juré!) aurait si bien fait l'affaire?

 

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"Pour un Homme" l'eau de toilette qui lisse le poil.

 

Ne nous étendons pas oh non sur la soubrette gourdasse qui expérimente les orgasmes multiples en reniflant "Pour Un Homme" sur le veston des clients de son 5 étoiles (pourquoi pas les slops tant qu'on  y est?) On croit rêver devant tant de subtilité.

 

 

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La femme est un animal à l'odorat très développé, surtout en période de ragnagnas.

 

 

Enfin bon j'ai toujours pas de réponse à LA question du début: c'est quoi, une femme qui porte un parfum d'homme? Hein? Si vous avez la solution de l'énigme, prière de me la donner asap. On sait jamais, c'est peut-être abominable. Si ça se trouve sans le savoir je suis une grosse cochonne (youpiii).

 

Et sinon vous, vous avez un parfum fétiche? 

 

 

Burning issue, isn't it?

 

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13 décembre 2010 1 13 /12 /décembre /2010 21:22

Hier matin (dimanche) vers 7heures, je dormais du sommeil du juste, ce qui est rare pour moi, étant donné le mal que j'ai à m'endormir, puis à bien dormir. L'Homme était parti bosser, comme tous les dimanches de décembre.

Bref. Je sens un poids sur le lit puis un chuchotis me parvient à l'oreille. Fille Cadette. Comme un petit croissant chaud aux joues douces certes, mais qui me réveille, putain!

Je coasse péniblement un "Kessessé?"

- Elle: "Ben c'est l'heure Maman!"

  - Moi, émergeant difficilement des brumes du sommeil: "Hein??? Mais Mo, on est dimanche, bordel!"

- "Ah oui zut!"

J'ai miraculeusement réussi à replonger dans les bras de Morphée quand deux minutes plus tard, la porte de la chambre se rouvre et Fille Cadette est de retour, telle la Statue du Commandeur.

-"Maman!"

- "Quoiiiiiiiiii?"

- "Est-ce que je suis amnésique à ton avis?"

(......)

NON. Mais chiante, oui!

 

SP A1023

L' amnésique et sa boule de poils

 

 

Tant que j'écris je reviens une fois encore sur ma liste de livres pour:

 

a) En rajouter un que je ne pouvais laisser en plan. Un peu de poésie dans ce monde de brutes. "Une Saison En Enfer" d'Arthur Rimbaud, qui, même si je suis consciente d'être terriblement banale et consensuelle en disant ça, a bercé la fin de mon adolescence et mon entrée dans l'âge adute. J'en ai appris certains poèmes par coeur et ô, comme ils me parlaient...  D'ailleurs c'est toujours le cas. Comment ne pas être touché par Arthur?

 

b) Rétablir la vérité sur l'Homme, qu'Amo (cher Amo) n'a pas manqué d'allumer! Je me sentais un peu garce d'avoir laissé entendre...ce que j'ai laissé entendre. C'est vrai, l'Homme a lu récemment le bouquin sur le foot Français distribué avec l'Equipe Mag. Mais il a aussi lu d'autres livres. Ce n'est pas un grand lecteur, non, mais il est fan de Nick Hornby (Il a au moins lu "Carton Jaune" et "High Fidelity") et de Patricia Cornwell et sa saga du Docteur Kay Scarpetta. Il a aussi lu le roman de Hugh Laurie que personnellement je n'ai pas pu terminer. J'espère ne pas l'avoir enfoncé en essayant de le défendre!

 

Voilà, c'est tout les gars!

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11 décembre 2010 6 11 /12 /décembre /2010 02:36

Corollaire à mon billet précédent, j'ai vu lors de mon récent (et hebdomadaire) passage à l'espace livres-CD-DVD-multimedia de mon bled que "Sukkwan Island" de David Vann avait été élu prix Medicis étranger 2010.

Ce bouquin, je l'ai lu il y a quelques mois, sur les conseils de mon père. Et j'ai pas plus aimé que ça. Bizarrement avec mon père on s'échange pas mal d'idées de lecture mais généralement nos goûts diffèrent. Il est très fan de Justine Lévy et Samuel Benchétrit, moi pas du tout. Il avait été emballé l'an dernier par "Le Baby-Sitter" de Jean-Philippe Blondel, et moi ça m'a presque gonflée. On est d'accord sur Douglas Kennedy: les récits de voyage sont assez bons, le reste c'est vraiment pour quand on a rien d'autre à se mettre sous la dent.

 

Bref. "Sukkwan Island" c'est une sorte d'"Into The Wild" à deux, pour faire un (gros) raccourci: un père et son fils se retirent dans une "cabin" sur une île en Alaska, loin de tout, pour y passer un hiver style "vous allez voir de quel bois on se chauffe". Et effectivemment on voit:  la vie à la dure, l'isolement, la solitude, les relations tendues dès le départ qui se tendent encore, la  folie "douce" de l'un et puis...Ca finit mal, évidemment. Mais ça hélas on le sent dès les toutes premières pages, et puis je sais pas, ça manque d'élan.

Enfin j'aurais pu le mettre dans mes 15 quand même. Eventuellement.

 

 

J'ai vu "Into the Wild" à la télé cette semaine. Enfin, une grande partie (j'ai loupé le début). Bon, les paysages sont splendides et j'ai revu avec émotion des endroits que j'avais découverts lors du voyage en famille dans le wild wild west en 82, so long ago. Il faut absolument que je voie le film en entier pour pouvoir réellement me faire une opinion mais a priori je n'ai pas été emballée. Là aussi la fin tragique est tellement "obligatoire"... et surtout je ne peux pas supporter Emile Hirsch. C'est physique, j'ai envie de le tarter. Je sais que c'est bête mais ça se contrôle pas.Je vais louer le film et je réviserai peut-être mon jugement après. Mais j'en doute, franchement.

 

Et à propos de l'espace livres-CD-DVD etc. cité plus haut, il s'agit bel et bien de l'Espace Culturel du centre  Marcel-Eric Leclerc du coin et, même pas honte, c'est plutôt un endroit que j'aime bien. L'Homme bosse à Leclerc, O.K. Mais ça n'a rien à voir. Déjà je ne fais jamais mes courses là-bas. On n'a même pas un petit pourcentage alors à quoi bon traîner des heures dans un hyper gigantesque où je me perds en 2 secondes et où je dois faire appeler l'Homme pour qu'il vienne me récupérer en larmes à l'accueil avec sa grosse sucette? Allons...

Non, mais sérieux les gars, l'Espace Cul en question vaut bien l'Agitateur de Tendances depuis 1963 ou le Virgin Megasboub qui, déjà, sont loin de chez moi au contraire de l'E C. J'y ai toujours trouvé les livres, disques ou DVD que je cherchais (au pire on me les commandait), et leur rayon jeux vidéo, ordis et autres convient à l'Homme et aux filles (j'avoue que je ne suis personnellement pas très cliente de ces denrées là). Les vendeurs savent généralement de quoi ils parlent (genre ils ont lu plus d'un livre dans leur vie, et c'était pas "100 propositions pour sauver le football français" distribué récemment avec l'Equipe Mag. Je le sais parce que... Oh, laissez tomber). Ils sont donc plutôt compétents et, chose que j'apprécie particulièrement, certains bouquins sont accompagnés de petites fiches de lectures rédigées par leurs soins, ce qui est toujours instructif. Comme quoi même en région, comme dirait NicMo, on peut se culturer sans trop faire d'effort.

 

 Je vous laisse à vos livres, vos films et votre musique, mes droughies.

 

 

Bonne culture! 

 

 

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4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 19:34

Je vais céans répondre au tag de Betty, qui consiste si j'ai bien compris, à parler de 15 bouquins ou serait-ce de 15 auteurs? en 15 minutes. Autant jouer franc-jeu, je ne vais pas me chronométrer vu que si je le fais j'écrirai tout ce qui me passe par la tête, qu'il y aura du Oui-Oui, "Fantômette Contre le Hibou"  et du Club des Cinq et bon, personne ne veut savoir ça.

Ce sera quoiqu'il en soit forcément incomplet, et une fois que j'aurai mis en ligne je me dirai que j'ai oublié celui-ci ou celui-là mais c'est un peu le but du jeu et donc il n'y aura pas que des trucs que j'ai aimé. Disons plutôt des livres ou des auteurs qui m'ont marquée pour de bonnes ou de mauvaises raisons.

 

Ma première vraie découverte littéraire, Pagnol. "La Gloire de Mon Père",  "Le Château de Ma Mère",  "Le Temps des Secrets" m'ont vraiment enchantée vers 11-12 ans. Il m'arrive de les relire de temps en temps. C'est toujours aussi beau et émouvant.

 

"Le Petit Prince" d'Antoine de Saint-Exupéry parce que,  "on ne voit bien qu'avec le coeur, l'essentiel est invisible pour les yeux". Avant de le lire je l'avais écouté, lu par Gérard Philipe, et c'était magique.

 

"Je suis Eva, 13 ans" de je-ne-sais-plus-qui, mais il y avait Brooke Shields en couverture. C'était un banal bouquin de pré-ado mais il m'a marquée durablement pour des phrases telles que: "si on regarde ses propres pupilles dans un miroir suffisamment longtemps on tombe dans les pommes", "on peut facilement se réfugier dans sa tête et avoir l'impression d'habiter son corps" ou "il paraît que quand on se prive de sommeil on perd son véritable soi". Toutes choses qui m'ont intriguée et que j'ai voulu, hélas, expérimenter. Eh bien je peux vous assurer que la plupart de ces affirmations sont vraies et ça fout les jetons. Ca m'a plus ou moins conduite à "Ca"... 

 

"Marylin Monroe, Enquête sur un Assassinat" de Don Wolfe, qui a dû être le premier des nombreux bouquins que j'ai lus sur la mort de Marylin. Pourtant je ne suis pas spécialement fan d'elle, c'est plutôt le côté mystérieux-conspiration du truc qui me parle.

 

"Lolita" de Vladimir Nabokov, parce que Sting l'avait pris pour support de sa chanson "Don't Stand So Close To Me". Aimé et pas aimé à la fois.

 

"Orange Mécanique" d'Anthony Burgess pour l'ambiance, la créativité, le jargon...Je l'ai lu après avoir vu le film et en fait c'était bien parce que je pouvais mettre les traits de Malcolm McDowell sur le personnage d'Alex.

 

"Alive" de Piers Paul Read, qui raconte l'épopée de cette équipe de rugby Uruguayenne survivante d'un crash dans les Andes. Cette histoire a un étrange pouvoir sur moi, elle me fascine. J'ai lu d'autres livres qui lui sont consacrés, vu le (très bon) film évidemment, et dès qu'un docu passe à la télé je regarde. Pas à cause de l'aspect gore, cannibalisme etc.C'est au contraire toute la toile de fond humaine de l'aventure qui me passionne.

 

Tant qu'on est dans les docu-dramas, "Tragédie à l'Everest" de Jon Krakauer et "The Climb" d'Anatoli Boukreev, deux points de vue différents sur une catastrophe et sa "gestion" dans l'Himalaya en 1996.

 

"Le Père Goriot" de Balzac, lu au collège et curieusement bien aimé alors que je serais incapable de le relire maintenant.

 

"Le Cid" de Corneille, au programme de 3ème en français, que j'ai, pour quelque étrange raison, bien aimé et dont je peux encore citer par coeur des passages entiers. 

 

 "Hamlet", "Othello", "Roméo et Juliette", "Le Songe d'Une Nuit d'Eté", "MacBeth" "Jules César", "Le Marchand de Venise", "Richard III" de Shakespeare, parce que j'ai eu à les lire pendant mes études d'anglais et que j'ai découvert que c'était bien.

 

"Lord of The Rings" de J.R.R Tolkien, au programme à la fac et qui m'a saoûlée.

 

"Time and Tide" d'Edna O'Brien, que j'ai eu beaucoup de mal à finir. Je l'avais acheté, j'ai parié avec une copine british que je le lirais jusqu'au bout, je l'ai lu et c'était chiant bon sang!

 

"Le Chant d'une Mère" de Linda Gray Sexton, un petit bouquin acheté par hasard au supermarché et qui m'a scotchée. La maternité, l'amour, la douleur de la perte, la folie qui s'ensuit, la reconstruction, tout est dans ces 300 et quelques pages.

 

"Bridget Jones' Diary" d'Helen Fielding que j'ai aimé comme tout le monde à l'époque et que j'ai laissé tomber au bout de 20 pages quand j'ai essayé de le relire. Sans doute l'influence néfaste des films (malgré le merveilleux Colin Firth).

 

"Broken Music" de... Sting, son autobiographie que j'ai adorée. Parce qu'on découvre la jeunesse d'un mec qui voulait faire de la musique à Newcastle (pardon, Wallsend) dans les années 60 et que c'est un bon instantané de la vie dans ces années là (enfin je crois, j'étais pas née les gars!).

 

Un Stephen King, bien sûr. Alors disons "Ca", là non plus absolument pas pour les passages fantastico-gore mais pour  la partie description très juste et précise des rapports entre les enfants, l'enfance, la jeunesse.

 

Et évidemment, "L'Attrape-Coeurs", de J.D Salinger, mon livre de chevet. Ce livre est bon en anglais, en français, à l'envers, à l'endroit...Pourtant il ne s'y passe pas grand-chose, tout bien considéré. Je ne peux pas expliquer en quoi et surtout à quel point ça me touche. Mais je crois sincèrement qu'Holden Caulfield est mon âme soeur. Tant que vous y êtes lisez aussi "Franny and Zooey" et son recueil de nouvelles, particulièrement celle intitulée "Un Jour Rêvé Pour le Poisson-Banane". 

 

 

Je vais m'arrêter là, et ça va,  je sais que j'ai dépassé les 15 bouquins.

 

A vous de faire maintenant Nine, Stéphanie, Amo (si t'as le temps) et Delicious.

 

 

Et bonne lecture à tous!

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26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 21:06

Vous la connaissez forcément. Chaque école en a une. Je veux bien sûr parler de la Mère Parfaite.

 

Celle qui arrive toujours en avance surtout le matin, coiffée, habillée et maquillée comme si elle avait dormi debout toute prête dans son dressing. Elle est souvent blonde, mais pas toujours. Elle est nickel. Comme ses enfants d'ailleurs. Ils ont l'air de sortir d'une boîte. Mignons, polis, propres. Leurs filles arborent invariablement queues de cheval ou chignons bien nets et fringues dernier cri, mais sans ostentation. De bon goût, quoi. Leurs garçons ont certes la coupe claque-dans-la-gueule, mais taillée au millimètre pour faire in sans avoir l'air trop bad boy. Et bien entendu les rejetons de la MP travaillent bien en classe.

La MP récupère ses enfants à midi, même si elle travaille, car elle trouve toujours le temps de leur préparer des petits plats maison, sains et  nourrissants, bien meilleurs que ce qu'ils risqueraient d'ingurgiter à la cantine.

A la sortie, la MP attend ses petits avec un goûter et un sourire jusqu'aux oreilles. Elle prend soin d'arriver au portail de l'école vers 16h15, voire 16h10, pour avoir le temps de papoter avec les autres mamans. Elle n'omet pas de claquer trois bises au policier municipal qui fait traverser les enfants. Vous l'avez déjà entendue dire des trucs du genre "ce soir on mange du lapin sauté et du gratin de courgettes, comme vous aimez mes chéris!"

Elle fait partie du conseil des parents d'élèves, car la vie scolaire de sa portée est primordiale pour elle.

D'ailleurs elle accompagne et encadre également presque toutes les sorties organisées par l'école, afin de tout partager avec ses enfants, et de ne rien manquer des péripéties de leur vie quotidienne. Quitte à poser des jours de congé spécialement.

Elle n'a vraiment ouvert les yeux sur le monde qu'en donnant le jour à son premier marmot. Ce fut la révélation, l'illumination, le nirvana. Le ciel s'est ouvert par endroit depuis ça. Etre mère, c'est le rôle de sa vie. 

Les papas de l'école sont tous secrètement amoureux de la MP, qui non contente d'être jolie (car elle l'est, la salope) est sympathique.

 

abc mothers day 080502 mn

Divers aspects de la vie d'une MP.

 

Vous la détestez.

Vous qui vous pointez à l'école systématiquement en retard, tout juste réveillée et encore, échevelée, parfois même en pantalon de pyjama (avec bottes et manteau pour cacher la misère), le visage nu et coiffée avec un pétard.

Vos filles sont certes correctement habillées, vous y veillez mais des mèches rebelles leur tombent devant les yeux, des doigts s'aventurent dans leur nez, des gros mots s'échappent de leur bouche à (moult) l'occasion et la petite s'est fait surprendre à "fumer" des cigarettes en papier (!) dans la cour. 

Vous laissez lâchement vos enfants déjeuner à la cantine, car l'idée même de préparer un vrai repas de midi vous épuise. Inutile de préciser qu'à 16h30 vous n'avez strictement aucune idée de ce qu'il y aura sur la table le soir.

Non seulement vous ne papotez pas avec les autres mamans mais vous les évitez, leur conversation vous paraissant d'un ennui mortel.

Vous n'êtes pas un parent d'élève actif et vous avez en tout et pour tout participé à deux sorties scolaires (en 10 ans), au cours desquelles vous vous êtes acoquinée avec une autre mère imparfaite pour jacasser et rigoler comme des baleines au lieu de tenir votre rôle d'encadrant avec tout le sérieux requis.

Vous n'avez pas eu de révélation le jour où vous avez donné naissance à votre première fille. Sinon celle que la vie allait être beaucoup plus compliquée désormais. Vous êtes mère parce que vous avez des enfants, voilà tout. 

Les papas de l'école ne sont pas amoureux de vous, et vous les comprenez.

 

Let's face it, vous êtes une Mère Indigne.

 

Mais après tout, une MP par école, c'est bien suffisant, non?

 

Et vous les filles, MP ou MI?

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12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 18:14

La famille a  accueilli il y a quelques semaines un nouveau membre. Non, l'Homme ne s'est pas fait greffer un deuxième zizi (réflechissez les gens! Non, c'est moi qui ai une deuxième chatounette... Vous êtes un peu cons hein! Il s'agit juste d'un chaton qui a été nommé Gizmo, en l'honneur des Gremlins bien sûr.

Evidemment, il est mignon, évidemment, il est chiant comme tous les chatons je suppose mais il s'avère en plus que la bestiole que nous avons beaucoup hésité à adopter, l'Homme et moi a des problèmes pour se nourrir. L'animal boude complètement la bouffe pour chat, voire la bouffe tout court, sauf... les yaourts. Mais pas n'importe quels yaourts, les gars, non, seulement les fromages blancs de marque J*ckey, bien onctueux et beaucoup trop luxueux pour les chats comme dirait Yoyo. Lundi soir, alors que je rentrais (tard) d'une réunion, le bestiau nous a fait un gros coup de mou. Le voilà roulé en boule dans sa litière, refusant de manger, de boire, de jouer, pire, la larmichette à l'oeil. Les filles sont aux cent coups, mortes d'inquiétude. Moi j'encaisse courageusement, ce qui ne me demande aucun effort, car à dire vrai je ne m'inquiète pas plus que ça. Les états d'âme du chat, comment dire... et je vais ici paraphraser des expressions britanniques qui me sont chères je ne pourrais pas m'y intéresser moins (I couldn't care less), et je ne peux pas me laisser embêter par ça (I can't be bothered). Mais au bout d'un moment toutefois je commence à penser que ce petit con va canner pendant la nuit. Et ça, ce serait quand même chiant. Les enfants chouineraient: "le petit chat est mort" blablabla... (et hop ni vu ni connu je cite Molière, mes amis). 

Ce ridicule être poilu est en train de devenir, comme diraient encore une fois les British, une douleur dans le cul.

 

Photos-0005 

Gizmo, dit Pain-In-The-Ass

 

Vue l'heure avancée je me dis alors que je trouverai forcément la réponse à toutes mes questions métaphysiques sur Internet. Me voilà donc en train de compulser nuitamment la Foire Aux Questions d'un site de vétos en ligne. Et c'est là mes droughies que ça devient surréaliste. 

 

Voici quelques exemples d'interrogations angoissées que l'on peut y lire (tout est vrai, y compris la syntaxe et l'orthographe):

 

Comment aidé mon chaton à faire caca?  Mets-lui un doigt?

La race des Staffordshire pue telle?  Ben ça dépend, ça fouette dans son cul?

Enceinte d'un chien plus gros? Tu te fais prendre par des clébards, ce n'est pas sale. Mais choisis les au moins à ta taille!

Mon golden retrever a les yeux a l'enver. Oh merde! Ca c'est pas bon signe.

Ma tortue est tombé du canapé. Qu'est-ce qu'elle foutait sur le canapé d'abord?

Ma chatte vaumis. Ah, ç'a l'air embêtant. Si seulement je comprenais ce mot. 

J'ai une rate avec des saignements vaginos.  De deux choses l'une: a) elle a les saignements et... elle a ses règles b) c'est toi qui as les saignements et...tu as tes règles. Dans les deux cas, supprime la et tu courras plus vite.

Ma chatte vieille de 9 ans n'est plus propre. Tu m'étonnes!

Comportement alarment de ma chatte! URGENCE! Ca dépend. Comment se comporte-t-elle d'habitude?

Mes gerbilles ne bouge plus beaucoup. Elles sont mortes. Eh oui, c'est dur.

Je veux savoir quoi faire pour ma chatte (décidément...) T'as un mec dans ton entourage? Demande-lui!

Mon poisson telescope a un petit soucie. Oui. C'est à dire que ça n'existe pas, le poisson téléscope.

Mon omnicolore fait que dormir.  Diminue la quantité de couleurs que tu lui donnes.

Ma chienne vomis tout les matins a jin. Donne-lui à bouffer avant.

LES BOURSES DE MON CHIOT NE SONT PAS DESCENDUES!  Hé! D'abord crie pas comme ça. Secoue-le un peu la tête en bas, ça va s'arranger.

 

Et ainsi de suite.  Après avoir exercé mes talents bénévoles de vétérinaire on line pendant quelques minutes j'ai décidé que c'en était trop et que j'appellerais un vrai véto le lendemain (en espérant, donc, que la bête n'allait pas fermer le parapluie pendant la nuit).

 

Mais je réalise finalement qu'avoir un animal c'est merdique. Quoique comparé à ceux que je viens de citer le problème de Gizmo est tout ce qu'il y a de banal. Et comme le répète constamment Joe Pesci dans l'Arme Fatale (oh ça va hein, vous l'avez vu aussi!) les vétos ben,  "ils nous enc*lent!" 

La prochaine fois j'appelle direct Brigitte Bardot, la facho. Pas Lahaye, la cochonne. Quoique.

 

 

Prenez un chaton, qu'ils disaient!

 

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7 novembre 2010 7 07 /11 /novembre /2010 03:11

Il semblerait que Brayann n'emmerdera plus Fille Cadette. Il a été exclu de l'équipe pour avoir (à 10 ans, je le rappelle) déclenché une bagarre sur le terrain, au cours de laquelle il a pété le nez d'un adversaire.

 

 

Moi je dis que ça promet!

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23 octobre 2010 6 23 /10 /octobre /2010 21:27

Fille Cadette est un petit individu adorable et aussi un peu complexe... Le fruit n'est pas tombé très loin de l'arbre. Un être humain quoi. Peut-être un poil plus sensible par moments que certains autres gamins. Quoique. Tant qu'à faire je préfère quelqu'un qui a des émotions et les exprime plutôt qu'un bout de bois et ne voyez là aucune allusion malveillante à l'Homme.

Les années précédentes, depuis ses débuts à l'école en fait, elle avait développé une sale phobie scolaire qui nous embêtait tous pas mal. C'était la croix et la bannière pour la mettre en classe, et globalement elle avait du mal à se détacher de moi. Elle a vu une pédopsychiatre, ce qui a dû lui faire du bien, mais elle fonctionne beaucoup à l'affectif, et comme cette année elle adore sa maîtresse, l'école est devenue un plaisir pour elle. En plus, malgré le retard pris à cause de ses absences répétées de l'an dernier, c'est une excellente élève.

 

Inutile de vous dire, mes amis, que je croise tout ce que je peux croiser pour que ça dure.

 

Elle a d'ailleurs évolué dans plusieurs domaines. Elle dort seule hors de chez nous (chez ses grands-parents, d'accord) ce qu'elle ne faisait presque jamais. Elle part en vadrouille avec ses copains, fait du sport, bref, elle a déployé un peu ses ailes.

 

Le meilleur exemple en est son  inscription depuis la rentrée au club de foot de notre commune. Elle adore le foot, c'est une vraie passion, mais jusqu'alors l'idée de partir même quelques heures sans nous le mercredi et le week-end pour les matches la rebutait. On avait essayé avec le judo, échec total. Peut-être aussi que le judo ne la motivait pas autant. Là, elle a franchi le pas. Non seulement elle joue au foot, mais elle est la seule fille de l'équipe, et parfois, lorsque des "plateaux" sont organisés, la seule au milieu d'une cinquantaine de garçons (elle a même reçu une médaille pour ça récemment!) Et je vous assure, mes droughies, que l'air de rien ça demande un certain cran, à 9 ans. En plus c'est un mini-gabarit (je l'habille encore en 6 ans parfois), mais elle y va, "parmi les Gigantors" comme dit sa soeur avec une petite pointe de respect dans la voix. il m'arrive de craindre qu'ils me la cassent mais elle n'a pas peur la drôlesse, elle est dans son élément, un vrai poisson dans l'eau. Elle est heureuse. Et nous, ben, de la voir comme ça on l'est aussi.

 

Foot 001

 Vas-y ma minette!

 

C'est pourquoi j'ai un peu tiqué lorsqu'elle m'a rapporté dernièrement un petit incident à l'issue de l'entraînement. Je me dois préalablement de préciser que pour la plupart les petits gars sont super mignons et ne font pas de différence entre elle et eux.

 

Enfin, pas Brayann. Ah, Brayann (s'il existait pas il faudrait l'inventer celui-là)!

 

Bon, j'aimerais être aussi open-minded et libre de tout préjugé que je me targue de l'être, mais je ne le suis pas. C'est-à-dire que déjà B.r.a.y.a.n.n, comme prénom, ça me donne un peu envie de rire. Comme Cidjé (pour C-J in English), Lamour (!) ou Largo (si!  je.vous.jure. Dans ma famille, même). On comprend bien que ses parents ont voulu rendre hommage à un quelconque Brian, mais sans avoir toutes les données du problème en main.

Fille Cadette a elle-même un prénom d'origine irlandaise (Maureen), et tous nos copains anglophones ont hurlé au loup quand on leur a annoncé ça. Apparemment, ça correspond un peu à Colette, Ginette ou Henriette en anglais. Un truc périmé, quoi. Tout ça pour dire que les prénoms chichiteux, j'ai donné aussi (ceci dit j'adore "Maureen" et on dirait que le nom a été créé pour elle). Donc je peux me moquer un peu. Et au moins l'avons-nous orthographié correctement.

 

Bref, ce petit con de Brayann traite ma fille (et je suppose les filles en général) comme si elle appartenait à  une sous espèce. Concrètement, lorsqu'il y a des conciliabules ou des stratègies d'équipe à établir, il l'exclut et lui conseille de retourner jouer à la dînette et aux Barbies. Manque de pot pour toi petit enfoiré de Brayann,  Fille cadette n'a jamais joué ni à la dînette ni à la poupée qu'elle soit Barbie, Braz ou une quelconque autre chaudasse mannequin. Mais alors ja-mais. C'est une petite nana coquette et féminine qui va jouer au foot avec petit chignon, boucles d'oreilles et baume hydratant sur les lèvres mais qui n'aime que les jeux de garçons, et ce depuis toujours. Elle est extrêmement sportive et a sa place tout autant que lui, sinon plus, à ce que j'ai pu (objectivement, ça va de soi) en juger dans une équipe de foot. Ce qui m'ennuie c'est qu'il a répété son manège plusieurs fois, le jeune Pierrafeu. Et j'ai eu peur que ma nénette se braque. Mais heureusement elle m'a assuré qu'elle adorerait toujours le foot, quoique pourrait déblatérer l'apprenti-connard-de-macho-handicapé-du- prénom Brayann.

 

SP A0837

Médailles et diplômes sportifs au mur (rose) de sa chambre, mais touche glam, le miroir en forme de coeur.

 

La semaine dernière, j'ai vu le père de Brayann. Et là j'ai mieux compris. Encore une fois je vais tomber dans le cliché et le piège de juger quelqu'un à son apparence mais comment dire...Parfois c'est dur de faire autrement. Et surtout ça s'avère, généralement. Exemple: mes beaux-parents ont l'air de gros cons et ils en sont. 

 

Alors! Imaginez un type dans la quarantaine, pas très net, voire carrément dégueulasse, hirsute et surtout uniquement vêtu, malgré la température plus que frisquette, d'une veste en laine polaire imprimée largement ouverte sur son torse velu et orné d'un gros médaillon. Pour le bas, un jean qui aurait pu passer pour baggy mais ne fermait juste pas autour du bide plein de bière de l'individu. Aussi le fond du pantalon lui arrivait-il aux genoux, laissant dépasser un caleçon plus que douteux ce qui, nous en conviendrons, n'est pas la tenue la plus hip qui soit pour un...homme de son âge. Je soupçonne le personnage d'être superfan de tuning, ou de Johnny Hallyday, ou même des deux, allez! 

 

On va dire que... le fruit est pas tombé très loin de l'arbre, et j'imagine aisément le charmant Brayann dans trente ans. 

 

Tu sais quoi ma fille?

 

 

On s'en fout de l'avis de Brayann (hahaha)!

 

 

P.S: non, je n'ai pas inventé toute cette (petite) histoire pour justifier mon jeu de mots hilarant au demeurant. Mais si vous lisez ceci et n'avez jamais vu "La vie de Brian" des Monthy Python, tirez-vous d'ici et allez le louer fissa! Bande d'incultes!

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